Jipi aime bien les gendarmes (*), surtout s’ils sont marinés depuis quelques jours. Dans sa vie précédente il s’en faisait régulièrement.

Depuis que nous vivons ensemble, jamais je ne lui en ai préparé : ce n’est pas vraiment dans ma culture. La semaine dernière donc voilà que mon regard croise deux gendarmes dans l’étal du supermarché : pourquoi pas ?

Un petit tour sur la toile me confirmait que la recette expliquée par Jipi tenait la route : perso j’y ai ajouté du cumin moulu et de la moutarde à l’ancienne. Il s’en est léché les babines et à tout « goulafé » !

Hier j’en ai préparé quatre autres : à ne pas manger quand il fait très chaud car c’est un plat très calorifique !

(*) harengs saurs

A Jérusalem, les Juifs les plus avisés, ne se lamentent plus devant le mur ni devant rien ou personne d’autre. Ils en ont compris toute la symbolique. Comme dans la plupart des religions « prier » veut dire « demander » ou « mendier ».

Or, il est vain d’adresser ce genre de requête à Dieu (quel que soit le nom qu’on lui donne) ou aux hommes : ils font la sourde oreille parce qu’ils n’en ont rien à cirer de telles prières. Ils SONT LE MUR.

Jipi en sait quelque chose : devant un mur il ne demande rien, il s’affaire mais parfois se lamente ! C’est que son boulot soit moins bien fait que ce qu’il en espérait !

Voilà la question : vais-je, oui ou non, devoir changer l’appellation de mon blog ? Pour le moment, la qualification la plus opportune me semble être une version actualisée des « malheurs de Sophie », des « dix plaies de l’Egypte », de « poil de carotte » ou les « difficultés de l’après-guerre ». Peut-être même un amalgame de tous ces titres.

(et « paf » la sauterelle qui était dans mes cheveux et sautait sur l’écran du PC)…

Tout allait déjà pour le mieux. On fera une grande sortie à nous deux, m’avait dit Jipi. Le matin pour faire nos achats hebdomadaires à Moulins-Engilbert et nous profiterons de l’après-midi pour aller chercher à Château-Chinon tous les accessoires qui nous font défaut. Quels accessoires ? Mais un ou deux porte-rouleau de PQ, un autre robinet pour l’évier de la cuisine (l’actuel avait été rafistolé mais coule de partout dès qu’on l’ouvre), une barre pour rideau-douche, le dit rideau et les anneaux, des anneaux pour la tringle à tentures de la chambre, des quarts de rond et d’autres bricoles indispensables.

Le matin nous avons pu faire comme il était convenu. Après le repas de midi ?

Cerise sur le gâteau :

je fais une gastro !

A bientôt…

entre deux séances sur le pot. 

Bonne nouvelle : Jipi a enfin pu dormir au lit. Il tousse moins.

Moi pas encore : il y a des mucosités tenaces qui m’épuisent beaucoup.

Hier j’ai eu le corps déchiré environ trois fois par heure… mais ça ne saigne pas ! Cela coupe un peu l’appétit : je n’ai mangé que la moitié d’un melon pour la journée.

Entre les quintes j’ai tout loisir de passer en revue le nombre de bestioles dont je suis entourée. Il y en a une qui m’a bien  fait peur ! Elle était là, dans le living, près de la porte d’entrée. Très sombre, plus noire que grise et un corps plus ou moins ovale de 8cm sur 4. Je voulais ouvrir la porte pour la chasser dehors. Mais !!! Avait-elle peur ou était-elle agressive ? Elle sautait.

Vous connaissez ma tolérance bienveillante envers certains insectes. Donc : paf la bête.

J’ai ramassé le cadavre avec un papier et j’ai examiné à quoi elle ressemblait : pas sympa ! C’était bien un insecte sauteur avec une tête noire portant deux antennes (cornes ?) courtes et charnues. Le thorax strié de lignes rouges. Pas trouvé sur la toile ce que cela pouvait être. Vous avez une idée ? Vaut mieux rencontrer cela en plein jour que la nuit dans son pieu…     

Le plexus claminé ratatiné : la bronchite.

La cafetière en compote :  la bronchite

Les sphinx terre encombrés : la bronchite

Le courage au fond des godasses : la bronchite.