Visite impromptue cet aprem.

Quand je suis rentrée il était là : un ado assez interdit par cet environnement insolite pour lui. Diable ! Une cuisine rose bonbon !

Mais il ne m’a pas fait confiance et s’est élancé à toute vitesse vers un endroit sombre. Il était inutile de tenter de l’attraper : il était bien trop rapide pour moi. Et comment aurais-je pu l’atteindre sous le coffre chinois et tout le reste ?

Je ne suis pas assez habile,

surtout que depuis la canicule j’ai le

pied gauche ressemblant à une patte d’éléphant.

Donc, nous savons maintenant qu’il y a (au moins) un lézard dans le living… Trouvera-t-il sa pitance ? Tant mieux pour nous s’il parvient à manger une araignée ou une sauterelle de temps en temps…

Les fenêtres de la cuisine regardent vers l’ouest sur les prairies et la bordure du bois au loin : j’aime beaucoup.

C‘est ainsi qu’un soir de canicule j’ai tout à coup vu une biche ou un grand faon rechercher de quoi brouter dans les prairies rases. L’animal sortait-il du bois et y est-il retourné ? Je l’ignore car je n’ai vu qu’une partie de son trajet.

Hier matin, vers les huit heures quatre autres animaux partaient à l’aventure : des renardeaux bruns-roux. Ils y allaient en ligne droite et semblaient déterminés !   

Nous fêtions en grande pompe les 75 ans de Jipi.

Cette année la pompe est bien plus petite : pour ses 76 ans Jipi hésite s'il veut une nouvelle montre-bracelet ou un moulin à prière tibétain...

Une des deux chambres à l’étage est quasiment prête. Il y a un lit, deux chevets et une commode à tiroirs. Si nous y ajoutons deux chaises et un portant avec des cintres, la place sera pleine comme un œuf mais tout à fait fonctionnelle, non ?

Il y a cependant un inconvénient : à cause de la pente du toit nous ne pourrons jamais la proposer à un géant. Il faudra donc avertir certains petits-fils qu’il est temps d’arrêter leur croissance !