• Avec ma sœur et plusieurs autres personnes, nous étions dans la grande salle de loisirs de l’aile psychiatrique des cliniques universitaires de Gand.

    Vers midi, grand branle-bas de combat : arrivait la moitié d’un cortège nuptial avec la (pas) mariée, sa famille en grande tenue et plusieurs amis.

    Ce qui aurait dû être un beau mariage de dernier samedi du mois de juin, venait de se terminer en eau de boudin.

    Le (pas) futur gendre, à la mairie, à la question rituelle avait longtemps hésité et finit par énoncer un « NON » tonitruant. Là-dessus il se barrait et sa promise devint folle !

    Je ne comprends pas pourquoi il a attendu le tout dernier moment…

    Depuis j’en ai connu un autre, il a dit NON deux semaines avant la cérémonie alors que le couple venait de louer un appartement et avait acquis tout le mobilier. Il faut être nase.

    L’était-il ? Le dernier est devenu mon feu ex beau-fils l’année suivante.


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  • C’est décidé, je n’en achèterai plus !

    JE N'EN ACHTERAI PLUS JAMAIS !Ceux et celles qui ont vécu dans un pays tropical vous le diront : les mangos vendus dans les étals ne ressemblent en rien aux vraies mangues qu’ils ont eu le plaisir de déguster, sauf un peu pour la forme.

     

     

    (vraie mangue)

    JE N'EN ACHTERAI PLUS JAMAIS !Et là, aussi bien Jipi que moi avons été très déçus. En reniflant un mango on ne retrouve pas cette légère odeur caractéristique de térébenthine qui présage du goût véritable de ce premier fruit de la saison des pluies équatoriennes.

    (mango)

    La véritable mangue embaume. Autour du noyau la chair est d’un orangé généreux et son goût est incomparable.

    Le mango n’a plus d'odeur ni de fibres, il n’a plus aucun goût, il est pâle et fade : un désastre !  


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  • Je l'ai eue, cette sonatine, à l'usure… je dois l'avoir jouée  au moins un millier de fois ! 

    (ce n'est pas moi que vous entendez là…)


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  • Certaines petites jeunes filles, à peine adolescentes sont plus mûres que d’autres. Dans ma famille proche j’en connais une qui, dès l’âge de douze ans, rêvait d’avoir des relations sexuelles et ne s’en est pas privée.

    Comment a-t-elle fait la connaissance de ce jeune homme marié avec qui elle a vécu ses premières expériences ? Elle ne m’a pas tout précisé. Toujours est-il que cela lui convenait, qu’elle en redemandait et que jamais il n’a été question de viol. Quand je l’ai su – assez tard – j’en suis restée … pleine d’interrogations.

    Malheureusement pour elle, quand elle a eu dix-sept ans, elle est tombée passionnément amoureuse d’un religieux, un père de je ne sais plus quelle congrégation qui à son tour a succombé à l’appel de la Vénus des Flandres à défaut d’être celle de Milo…  

    Leur relation « extraconjugale » - car il avait fait des vœux d’abstention dans son couvent et était « marié à Dieu » - a duré plus de vingt ans.

    En ce temps-là, je me doutais bien qu’il y avait anguille (la sienne de monsieur le prêtre) sous roche (celle de ma sœur). Mais bon : j’avais assez d’ouverture d’esprit que pour comprendre que le « métier » du curé n’était pas un obstacle !

    C’est quand, tout à coup mal intentionnée ? ma sœur a demandé à ce mâle conquérant de choisir enfin pour elle ou pour sa congrégation, que les choses ont pris un tournant tragique.

    Il a choisi pour la quiétude du couvent et ma sœur est devenue littéralement folle de douleur et de déception.

    Les curés n’étaient pas tous pédophiles !    


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  • Rien ne va plus au moulin : le chauffage n’est toujours pas mis en  marche car les plombs pètent toujours…

    Pris de colère et d’exaspération le cousin a appelé Jipi au téléphone : il avait fait venir un électricien qui mettait en cause le tableau des fusibles mis en place par Jipi. Ce professionnel aurait dit que le tableau était « nase ». Tiens donc, alors que celui installé à Lille était tout à fait aux normes ?

    Sous l’avalanche des mots torrides, le Jipi en prenait pour son grade : une douche glaciale sans aménités. Il n’en a pas dormi la nuit.

    Il a donc pris des billets de train et ira voir sur place ce qu’il en est exactement. Il partira dimanche et reviendra mercredi.

    Pour ma part il ne m’étonne guère que l’électricien ait dénigré le travail fait par un autre que lui… C’est toujours pareil dans ce cas de figure.     


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