C’était aujourd’hui le jour de la TOTALE !

 Il fallait absolument que nous marquions la fin de notre crève.

 Jipi a fait le plein de cartons de bananes pour que nous puissions enfin commencer un vrai début de déménagement – qui devra se terminer dans 40 jours… c’est imminent !

 Pour ma part je suis allée voir Fabrice pour qu’il me fasse la totale du look : après un mois de crève et de léthargie cela s’imposait.

Résultat : d’après les photos, la crève ne m‘a pas embellie ni rajeunie… Faudra faire avec ! Et encore : je n'ose pas montrer le résultat une fois le peigne passé dans cet astrakan !

Avez-vous quelque chose « là-contre » ???

A bon Bruxellois, salut.

J’ignore comment cela se passait pour vous : l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur dans la famille. Chez moi, c’était non pas une calamité, mais une fatalité à accepter : un peu du genre « c’est écrit » ou comme l’ «inch allah » des musulmans.

Nous n’étions pas avertis de l’arrivée imminente d’un « concurrent » à l’amour parental. Le nouveau-né, qui n’avait rien demandé, était là. Il fallait faire avec.

Mon fils à l'arrivée de sa petite sœur : intérêt et curiosité :

Nicolas à la naissance de son petit frère Arthur :

Tilio à la naissance de sa petite sœur Enoa :

Dernièrement j’ai été particulièrement interpellée par une photo dans la série « awkward family photos »

où les yeux de la petite gamine, venant d’hériter de deux frères jumeaux, exprimaient tout l’amour transcendant qu’elle éprouvait pour les deux jeunes braillards qui allaient définitivement bouleverser sa vie…

Elle n’avait aucune envie de les « tenir » mais on les avait mis dans ses bras.

Je jouis en regardant cette photo édifiante..

Vraiment, ça va nettement mieux !

La preuve ? De passage ce midi chez un de nos vieux amis, en apprenant que nous venions de passer un si mauvais mois d’avril, il se tourna vers moi et me proposait :

-      Pour ce que tu viens de vivre, j’ai ce qu’il te faut : une goutte de mon petit Vieil Armagnac spécial !

Effarée, j’ai regardé Jipi et j’ai murmuré :

-      Non merci. J’ai déjà tout ce qu’il me faut…

On se le demande : est-ce enfin l’éveil après plus de deux semaines de pré-mortem ?

C’est très rare : je n’arrive pas à récupérer de cette saloperie virale pulmonaire qui m’a terrassée. Toujours très fatiguée, aucun entrain, aucun peps, rien de tonique…

Hier, pour la toute première fois j’ai pu rester éveillée quelques heures. La veille encore, il fallait que je dorme au moins huit heures après un effort d’éveil de moins de deux heures. Serais-je déjà complètement fichue, avec un ou deux pieds dans la tombe ? Heureusement que je n’ai que deux pieds, non ?

Jipi semble avoir récupéré déjà depuis une bonne semaine : il fait sa marche forcée d’endurance et améliore son résultat.

Perso, je suis toujours dans les vaps et j’ai même l’impression d’avoir perdu de mes facultés …

Saint-Honoré, ayez pitié de nous !    

Mardi dernier vers les 17 heures : quatre pompiers s’apprêtent à découvrir un petit tas informe dans la cage d’ascenseur qui vient d’être débloquée. Le petit tas est là, un rien hébété : ce n’est pas moi, c’est notre Cristina.

Nous aurions eu la paix avec cet ascenseur une petite année seulement après sa mise aux normes. Cela faisait quelques mois qu’un incident du genre survenu à Cristina nous pendait au nez.

Vous avez compris pourquoi nous n’avons toujours pas fait appel au médecin ? Cela peut coûter cher un généraliste bloqué …

Merci, Jipi va mieux. Pour moi, on attend.