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LE POEME DU POTAGER.
Il y a, dans notre petit domaine, des endroits où je n’ai pas encore mis les pieds. Il faudra qu’un jour j’aille visiter le petit appartement de la façade sud, que je vois de mes yeux les deux grands greniers et que je m’aventure dans la deuxième cave. Si je ne suis pas pressée c’est bien parce que j’ai déjà les mains pleines pour gérer et entretenir (dans la mesure du possible pendant le chantier de la chambre) les pièces où nous vivons dans la maison.
Pourtant, chaque jour je pose le regard désabusé sur le potager. La terre est dure comme pierre, avec des bosses et des fosses et y poussent à volonté pissenlits, chardons, rues et fausses carottes.
L’autre côté du jardin est une oasis de belle verdure verte, sur le talus on peut admirer les fougères de belle taille et ailleurs on admire les magnifiques orties et plantes sauvages en plus de quelques arbres ou arbustes morts depuis longtemps.
N’auriez-vous pas une indication à donner à la gendarmerie concernant la dépouille d’une victime d’un affreux assassinat et enterrée ici ?
… Ils me retourneraient la terre gratos, voyez-vous ?
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Commentaires
mettre sur la terre du futur potager tous les cartons (à plat bien sûr) du déménagement, déposer dessus la matière organique dont on dispose (débris végétaux divers) ou à défaut quelques grosses pierres ici et là pour que les cartons ne s'envolent pas… et laisser faire la nature tout l'hiver
au printemps, retirer les cartons (s'il en reste quelque chose) et dessous la terre est propre et assez meuble pour être travaillée en surface
la retourner est très mauvais ;-)
Bonne méthode ! Faudra quand même utiliser la fourche bèche pour sortir les racines costaudes des pissenlits.