• Je vis dans un pays où la libre disposition de sa propre vie n’est pas admise. Donc : « fourt » pour l’euthanasie bien conçue, et « ouste » pour ce qui l’accompagne.

    Que reste-t-il alors comme solution pour les personnes en trop grande souffrance et qui veulent en finir ?

    L’euthanasie en Suisse est une solution : il faut compter environ sur 8.000 € de frais, mais l’inhumation est comprise dans ce prix.

    Sinon, il faut agir dans la clandestinité. Aller voir les sites proposant le « HOLY EXIT » (saint départ) où l’on propose du Nembutal ou du Cyanure en pilules, en poudre et en liquide.

    Là, le prix de la camelote est bien moins cher : entre 550 et 800 et en principe accessible aux smicards.

    Mais peut-on faire confiance à ces sites et à leurs produits ? Je ne le pense pas. Si on a l’audace de passer commande, les pilules ou poudres sont irrémédiablement converties en « liquide » et dans des proportions faramineuses : liquide anti-vomissure d’un demi litre et un liquide létal d’un tiers de litre !!! Faut quand même avoir envie d’avaler tout ça, non ?

    Reste alors le suicide : la corde, la falaise, l’électrocution, le couteau pour se couper les veines. Rien de tout cela ne me plaît et même : ne m’est plus accessible.

    ET… grave ! Aucune information à propos du relâchement des muscles en général et des sphincters en particulier au moment de la mort. On ne trouve aucun fournisseur du double « pamper » à enfiler.

    C’est scandaleux !     


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  • C’est un klaxon, qui nous ressemble.

    Toi tu pétais, mais je pétais.

    Nous pétions tous les deux ensemble,

    avec plaisir et très grand bruit.

    Et la mère qui se promène sur le sable

    N’a rien à voir avec ceci…


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     DOUBLE ANNIVERSAIRE

     

    Double anniversaire aujourd’hui ! Karin, la fille de Jipi, fête ses 3X17 ans. Hélas, il y a deux ans déjà qu’on a eu le plaisir de la voir…

    Et Nicolas a 19 ans ce jour. Lors de sa naissance à La Haye il avait neigé sur les Pays-Bas ce qui n’a pas facilité le voyage pour saluer sa venue parmi nous. Maintenant il vit loin, en Angleterre, et la vie en confinement ne doit pas être des plus faciles.

    Sur la photo du mois d’août 2018 ils ont en ce jour, un trait rouge au-dessus de la tête…

     


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  • La vie se construit sur une suite imprévisible de pépins et de pulpe de fruits.

    L’autre semaine j’ai été agressée par le bougeoir en cuivre qui a attaqué mon pied gauche : conséquence ? Aucun hématome mais progression du traumatisme vers le genou. J’avais déjà la démarche d’une oie (pas vraiment blanche) mais en plus je claudiquais. Cela commence à peine à s’améliorer.

    Evidemment, si j’avais eu des gestes plus gracieux et mesurés, ce bougeoir aurait gardé sa place sur la table de cuisine. Il est là pour le cas d’éventuelles coupures de courant en compagnie d’une autre bougie et d’une lampe torche.

    Dans la Nièvre il y a maintenant plusieurs alertes : la crise de l’eau potable, l’alerte au coronavirus, l’alerte aux pluies et inondations, l’alerte aux vents violents. Et moi qui croyais avoir trouvé le pays de cocagne où il ne pleuvait qu’une partie de la nuit et où les jours étaient ensoleillés … Ici c’est un peu le contraire : les nuits sont plus sèches que les jours.

    Jiipi a été bien inspiré l’autre semaine en cueillant les noix : elles sont belles et d’après lui, très bonnes. Comme je ne porte plus mon dentier chaque jour (ça me provoque des nausées, ce truc étranger dans la bouche !) je me contente de déguster le raisin de la vigne. Délicieux. Mais avec gros pépins.

    Bref quoi : c’est la vie … mais TRES confinée pour moi qui n’ait plus beaucoup de mobilité.  


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  • Dans ma dernière année à l’école normale, un prof m’a trouvé un grave défaut de prononciation : je broyais les « R » comme la plupart des francophones, alors que les Flamands les RRROULENT.

    Petit exercice pour corriger ce défaut : répéter plusieurs fois « pd pd pd » et puis prononcer ce « rrr » typique. Cela fonctionnait. Mais le hic : je ne me voyais pas faire des « pd pd pd » avant chaque mot flamand contenant un « r ».

    Je n’étais pourtant pas francophone à temps plein ! A la maison nous parlions le flamand avec maman et le français quand papa était là.

    Mais mon défaut de prononciation  devait être contagieux.

    Il était implicite que pendant les vacances scolaires, les normalistes fassent du bénévolat en rapport avec des enfants. Ma condisciple préférée, Christiane (décédée l’an dernier) avait choisi de faire son stage près de Tournai, cela lui faisait en même temps une occasion pour améliorer le français.

    A la rentrée de septembre 1954 la voilà… qui broyait les «  r » comme moi !!!


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