Nous avions profité d’un temps assez doux et sec ses derniers jours. Cette nuit, en ouvrant la porte vers la cour, j’ai eu la surprise de voir arriver aussi le volet ! Il y avait pas mal de vent : il paraît que c’est le VENT D’AUTAN.

C’est un phénomène dont je n’avais jamais entendu parler, mais BRRR il m’a frigorifié malgré la température positive aux environs de 8°C.

Si je voulais sortir c’est parce-que je n’avais plus aperçu le chat depuis l’après-midi et que je craignais qu’il soit enfermé dans le garage, après le départ des ouvriers en train de poser les panneaux solaires.

Car le chat, n’est-ce pas, est devenu un goulaf ! Si je répondais positivement à tous ses appels, il mangerait bien six à sept repas de 100 grammes par jour… est-ce que vous vous rendez-compte ? Il n’en reçoit que trois, largement suffisants à sa taille et son genre de vie. Mais bon, depuis sa stérilisation il n’a plus beaucoup d’autres issues passionnantes.

Quand Jipi a une idée en tête, il ne l’a pas dans le Q.

Derrière le potager se trouvent les restes d’un poulailler. La petite construction était un peu déglinguée. Jipi a réparé ce qu’il fallait et a réussi à refaire la porte. Sa nouvelle marotte ? Il veut quelques poules et là je me désolidarise complètement : je n’en veux pas du tout.

Il y a environ 40 ans, quand nous habitions à Gammerages je n’ai eu que des emmerdes avec la volaille (6 poules, un coq, un couple de canards), jusqu’à la limite du conflit de voisinage. Parce que ces bestioles traversaient la haie, toute la prairie jusqu’à l’écurie de Djebel, le cheval des voisins. Et elles s’en donnaient à cœur joie de gratter dans le crottin et dans la mangeoire et d’en envoyer jusqu’au plafond de l’écurie. Les canards, eux, me montraient leur affection en chiant sur le seuil de la porte… J’ai dû me séparer d’eux et des poules, je ne  détaillerai pas. Tout cela a mal fini, sauf pour 5 poules et les canards. Donc poules : non.

D’autant plus que par ici, il y a des renards affamés…

Avec ce nouveau confinement j’ai craint que notre merveilleuse Sophie allait faire le ménage par télétravail.

Mais miracle : elle est venue en personne ! (on dit en présentiel aujourd’hui…)

Et puis hier, le Jipi avait disparu. La voiture était là, pas lui. Au bout d’une heure il est apparu avec deux kilos de « rosés des prés » qu’il avait cueillis dans la prairie au-delà du bout de bois de la maison.

Cela me change du taureau mastoc de l’autre côté du bois et qui semble beaucoup s’intéresser aux mouvements dans notre cour et notre maison : je me fais peur.

Il n'y avait aucun géant pétrifié qui grimpait dans l'arbre.

C'est l'autre qui fait peur !!!

https://youtu.be/kpv2zEyIcmY