• Une photo vaut mieux que mille discours : à l'ordi et sans lunettes !

    JOUR 5 APRES L'OPERATION


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  • Comment évolue la vision de Jipi après l’opération ?

     Je pense pouvoir dire que cela va très bien. Vendredi dernier nous sommes allés en voiture au supermarché pour faire nos achats hebdomadaires : il a piloté la bagnole sans lunettes et il ne m’a pas fait peur !

     Les protocoles de Bruxelles et de Lille sont à la fois comparables et différents.

     Après l’opération de mon œil droit je n’avais qu’une coquille percée de trous d’aération, Jipi avait sous la coquille un pansement. Le lendemain je devais me présenter à l’ophtalmologue avec l’œil dénudé. Jipi devait se montrer avec la coquille.

     

    Après ce premier contrôle je n’ai dû me présenter qu’au bout d’un mois, au moment de l’opération du 2ème œil : Jipi doit se présenter dans les 8 jours, soit le 30 courant.

     

    Pour soigner mon œil opéré je n’avais qu’une seule sorte de collyre à mettre dans l’œil. Jipi en a quatre. Il faut préciser que je ne souffre pas de diabète, alors que lui… il a subi une thérapie laser de la rétine.

     

    Bref : son résultat n’est peut-être pas aussi spectaculaire que ne l’était le mien, mais tout démontre que l’opération est bien réussie. Il bénéficie en outre d’un genre de cristallin mieux adapté pour l’ordinateur et la vision de près.

     

    Nous sommes très contents !!!

     


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  • QUITTES !


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  • Dans l’entrée de la grande surface où nous étions pour nos achats hebdomadaires, un couple de personnes d’âge nous précédait, la dame fortement appuyée sur le caddie. Je m’étais fait la réflexion qu’ils étaient trop corpulents tous les deux.

    Puis, tout à coup, le caddie bifurquait vers la gauche, la dame vrillait vers la droite avant de tomber lourdement sur le sol.

    J’aurais voulu l’aider à se relever, mais elle faisait au moins le double de mon poids… Je n’aurais pas pu. Tout de suite des membres du personnel sont venus à la rescousse et ont lancé un appel au secouriste. Nous n’avons pas assisté à la suite.

    Mais voyez combien le cours de la vie ne tient qu’à un fil : il n’y avait aucun obstacle au sol et il n’était pas glissant, pourtant « paf la mémé » !

     


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    Ils étaient trois. Au début nous avions pensé qu’il s’agissait d’un groupe de 4 personnes : un homme relativement jeune (25 ans ?) aux cheveux noirs bouclés, portant un bandana et une plume blanche : il parlait beaucoup, parfois en utilisant des mots pas très communs, il apostrophait tout le monde, gentiment mais avec insistance ; une très jeune femme, peut-être adolescente, mince et fragile et très nerveuse ; un homme de petite taille avec un jeans à franges sur les mollets, rougeaud et pas bavard du tout ; un autre homme – que nous avions pris pour le responsable du groupe, probablement la soixantaine et d’un air plus ou moins distingué.

     

    Quand nous sommes arrivés dans la salle d’attente à Lille-Europe, les deux hommes derniers-cités nous ont cédé leur place assise.

     

    Ce n’est que plus tard que nous avons compris que les hommes étaient des clochards, passant leur vie dans cette salle.

    La jeune fille était sans doute en fugue en tout cas au bout du rouleau. Le monsieur de la soixantaine lui avait prêté sa couverture car elle grelottait fort. Vers 17 heures, après avoir demandé à un jeune homme si elle pouvait utiliser son gsm pour téléphoner, elle a pris son petit sac à dos et est partie on ne sait où.

    Les trois hommes étaient toujours sur place ; le plus jeune continuant à faire le clown, les deux autres silencieux… contemplant leur misère de près.

     

    Ce n’est pas possible, n’est-il pas, que de nos jours des êtres humains doivent tenter de survivre dans une salle d’attente glaciale de gare en hiver.

     

    Cela me turlupine, fort.    

     


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