• Je viens de faire un petit calcul.

    L’Etat belge me verse depuis 1965 en guise de pension pour mes années au Congo, un montant – converti en francs belges – 30 fois supérieur à celui de départ.

    Que gagne un instituteur débutant mais titularisé en Belgique en ce moment ?  2.O67 € brut.

    Que gagnait-il en 1965 ? environ 6.000 Francs belges. Converti  cela correspond à 150 €. Il faut donc multiplier par 30 pour obtenir l’équivalant de 1965. Le montant devrait donc être 4.500 € brut !

    Pauvres instituteurs !!! Et tous les autres travailleurs sont dans le même cas. 

     


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    Sur son téléphone portable, ma « petite sœur » (elle n’a que 71 ans depuis queques jours !) me demandait d’où provenait un appel avec un indicatif 0037 ?

     

    D’Algérie pardi ! Ce numéro sévit depuis plus de 5 ans et est souvent suivi d’un sms demandant de rappeler.

     

    Si vous le faites, vous tombez sur un répondeur automatique qui vous interpelle en arabe et qui demande de répondre à certaines questions : si ceci ou cela taper 1, si ceci ou cela taper 7.

     

    C’est, soi-disant, pour gagner une grosse somme à un jeu.

     

    Le vrai jeu ? C’est votre connexion téléphonique qui vous coûtera TRES cher la communication.  

     

    Elle n’avait pas rappelé, heureusement.

     


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  • Récidiviste aveuglé mais bientôt dénudé :

    GBAGBO : Ivoirien et devra rendre l'ABIDJAN ! 


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    Le lait gelé et les poêles en classe. 

     

    Ce sont deux anecdotes de ce temps là où j'étais jeune institutrice. Au mois de février il a gelé fort et longtemps. Le vicinal que je prenais pour me rendre à l'école devait s’arrêter tous les trois cents mètres parce que des blocs de glace encombraient les fils et que la flèche de prise d’électricité retombait.

     

    Les classes étaient chauffées par de grands poêles cylindriques noirs, surmontés de tuyaux galvanisés par où passait la fumée et sensés délivrer dans les locaux la chaleur résiduelle. Alors que les nonnes étaient sur place, pas une seule n’a jamais allumé un poêle le matin, tandis que des enfants venaient de 5 km à la ronde en sabots  et avaient les petons gelés en arrivant à l’école. 

     

    Du lait était distribué chaque jour et le laitier déposait les bacs avec les quarts de litre dans chaque classe vers 5 heures du matin, mais à 8 heures, quand j’arrivais moi, toutes les bouteilles avaient pété tellement il gelait même à l’intérieur des locaux…  

     

    C’étaient donc les institutrices qui devaient fendre du petit bois et se munir de papier de journal pour allumer le poêle le matin, après avoir été dans la cave à charbon remplir les « buses » avec le combustible pour la matinée.

     

    Elles étaient en outre obligées, souvent au milieu de l’hiver, quand les tuyaux d’évacuation étaient bouchés par la suie, de les démonter, d’aller les secouer dans la prairie et de les remonter.

     

    Pour ma part j’ai refusé ce genre de travail car forte de mes études récentes et de la connaissance des lois scolaires, je savais que notre école recevait suffisamment de subsides que pour engager en permanence de 4 à 5 ouvriers ou ouvrières.  Suite à mon refus et à mon argumentation, d’autres institutrices ont commencé à leur tour à faire la grève de la tuyauterie… Ah, je n’étais pas bien vue par la mère supérieure !

     


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  • Après le massacre du bouleau et du conifère qui me masquaient la nudité des bâtiments du voisinage, j’ai dû faire preuve de créativité…

    Avant :

    CREATIVITE.

     Après :

    CREATIVITE.


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